Entre le pape et le roi: la fiscalité des diocèses de l’Italie méridionale (XIIe-XVe siècle)
DOI:
https://doi.org/10.34619/n5ne-tl7xPalavras-chave:
Patronat laïc, Fiscalité diocésaine, dîme, bénéficesResumo
Le but de cet article est de réfléchir sur l'économie et la fiscalité interne de l'Église de l'Italie du Sud, sur le rôle des pouvoirs publics laïcs dans son économie et sur l'importance de ses diocèses et monastères dans les finances de l'Église romaine. Dans le Mezzogiorno, l'Église tirait une grande partie de ses revenus de sa propriété immobilière, des sommes provenant de la liturgie commémorative et des taxes imposées sur les églises non diocésaines. Toutefois, la majeure partie des diocèses et nombreux monastères et églises locales dépendaient dans leur fonctionnement des ressources fournies par la cour royale en forme de "dîmes d'État", ou bien une partie des revenus fiscaux de la couronne. L'Église de l'Italie méridionale contribua relativement peu aux caisses de la Chambre Apostolique à travers les dîmes et subventions, mais fournissait aux papes des ressources importantes en forme de bénéfices, utilisées pour rémunérer les collaborateurs de la curie et depuis un certain moment aussi directement taxées.
Downloads
Downloads
Publicado
Como Citar
Edição
Secção
Licença
Direitos de Autor (c) 2025 Medievalista

Este trabalho encontra-se publicado com a Licença Internacional Creative Commons Atribuição 4.0.